Il semble que l'usine Tesla de Brandebourg, près de Berlin, ne sera pas en mesure d'atteindre ses objectifs pour 2022 en raison d'un manque de personnel. C'est un problème qui se pose partout dans le secteur manufacturier, y compris dans notre pays, mais chez Tesla, les problèmes sont exacerbés par une forte rotation du personnel due à de mauvaises conditions de travail et à des salaires médiocres par rapport au reste de l'industrie automobile et métallurgique. C'est ce qu'écrit Wired sur la base d'un certain nombre de témoignages.
Un nombre insuffisant de travailleurs
La Gigafactory de Berlin était censée employer 12.000 personnes, mais jusqu'à présent, Tesla n'a réussi à en embaucher que 7000. L'usine est considérée comme un lieu de travail peu attrayant, car Tesla paierait 20 % de moins que les entreprises voisines offrant des postes similaires. De plus, il y a la concurrence de l'usine Volkswagen de Wolfsburg, située à environ 200 km plus à l'ouest. Beaucoup d'entreprises résolvent ce problème en embauchant des travailleurs étrangers, mais les travailleurs polonais resteraient à l'écart en raison de l'exigence de Tesla selon laquelle il faut savoir parler allemand pour travailler dans la Gigafactory.
Mauvaises conditions de travail
En outre, Tesla aurait des attentes trop élevées en termes d'horaires de travail, avec une semaine de travail de 7 jours et un changement quotidien en termes d'horaires de travail. De plus, ces heures de travail ne seraient pas mentionnées dans le contrat, ce qui a poussé de nombreuses personnes à démissionner peu après avoir commencé. Le constructeur américain a tenté d'attirer davantage de personnel en leur offrant un salaire plus élevé que celui de la main-d'œuvre existante, mais Tesla a été mis en échec par le syndicat IG Metall, qui a menacé de saisir la justice.
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Tous ces problèmes signifient que Tesla ne sera pas en mesure d'atteindre son objectif de 5000 voitures par semaine d'ici la fin 2022, principalement parce qu'il n'y a pas assez de personnel pour faire fonctionner l'usine 24 heures sur 24. Ou la preuve qu'il s'avère très compliqué de mettre en œuvre des pratiques américaines en Europe occidentale, où les syndicats sont très forts.
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