Sous les feux des projecteurs, Tesla est critiqué de toutes parts. L’autorité américaine des marchés boursiers (SEC) reproche à la marque d’Elon Musk d’avoir tardé à communiquer sur l’accident mortel du 7 mai. Tesla aurait attendu le 16 mai pour contacter le NHTSA pour le 1er accident, alors que les 18 et 19 mai la marque faisait un appel aux investisseurs. L’information ne devenant publique qu’après la levée de fonds de 2 milliards $, le SEC pense que Tesla a volontairement tardé. Ce que le constructeur a déjà démenti. Démenti aussi des autorités allemandes sur des rumeurs d'enquête sur une mise à jour du logiciel de Tesla. Il s'agit juste de demande d'informations techniques.
2e accident
Un 2e accident en Tesla, survenu en Pennsylvanie, est en cours d’investigation par l’agence de sécurité NHTSA. Le Model X d’un couple du Michigan a percuté un rail de sécurité à près de 100 km/h. Sans que l’on sache si le SUV était en mode Autopilot. Ils sont sortis vivants de l’accident. Mais ce crash s’ajoute dans une atmosphère de suspicion vis-à-vis de la conduite (semi-)autonome. Alors que Tesla ne cesse de rappeler que la probabilité d’accident est moindre dans une de ses voitures qu’en moyenne sur les routes.
Plan secret
Tesla ne se laisse donc pas démonter. D’ailleurs, Elon Musk a publié sur Twitter un message annonçant la révélation cette semaine d’une seconde partie de son « plan secret et majeur ». Cette stratégie avait débuté en 2006 et a déjà abouti à la Model S, la Model 3, la Model X, la super usine de batteries et les superchargeurs un peu partout dans le monde. Cette communication pourrait annoncer l’arrivée d’une sportive et éclaircir les choix stratégiques et financiers de la société.
Bon dernier
Cet optimiste ne semble pas être perturbé non plus par une récente étude de clients mystères. La société Pied Piper a publié un classement des marques pour la qualité de leurs vendeurs en concession. Et Tesla y est classé bon dernier. Une situation que Tesla prend plutôt bien. Il faut dire que le constructeur a choisi délibérément de sortir des standards utilisés par la concurrence aux États-Unis. Ce qui a sans doute perturbé les « mystery shoppers ».
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